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  • Writer's pictureRubex

Summer trip 1.1: Kyoto, Japan

Updated: Aug 25, 2018

Après 1 superbe semaine pleine de découvertes à Tokyo, nous prenons un bus de nuit pour rejoindre Kyoto, ville que nous imaginons plus traditionnelle avec ses 1000 temples et son passé d’ancienne capitale du pays. Nous débarquons à 7h du matin dans une ville pleine de buildings. Ah étrange, on ne s’attendait pas à ça ... Il s’avère que le bus nous a déposés à Osaka ! Dormions-nous quand le bus est passé à Kyoto ou ne s’est-il simplement pas arrêté? Nous n’aurons jamais la réponse.

Heureusement, Osaka – Kyoto c’est 30 min de train et quelques euros. Nous rectifions donc rapidement le tir et débarquons enfin à Kyoto !


Première journée, on ne veut pas courir partout donc nous organisons un programme en conséquence : ce sera Musée International du Manga. Pour Olivier, fervent lecteur de ce genre de littérature nippone, c’est une évidence, pour moi, c’est une découverte ! Le musée rassemble près de 300 000 ouvrages de nombreux pays. Il y a diverses expositions présentant l’évolution des mangas : les dessins, les lecteurs ciblés, l’expansion du genre dans le monde, l’origine (les BD françaises !!)… C’est super intéressant, l’endroit est très calme et des visiteurs passent des heures entières à lire des mangas sur place. Alors je fais de même et me lance dans la lecture de mon tout premier manga ! De la 4 ème de couverture à la 1ère, de droite à gauche, c’est parti. Le charme opère plutôt bien puisque nous ressortons du musée en quête de bouquinistes d’occasion pour me trouver mes premiers mangas. Mais ce n’est pas facile car les japonais n’ont que très peu de livres en anglais. Ils ont d’ailleurs un niveau désastreux dans la langue de Shakespeare dans l’ensemble du pays. A côté d’eux, nous Français, brillons !

Nous finissons la journée en dinant des sushis sur les berges du Kamo qui bordent la ville. Nous pouvons dire que le Japon aura été une véritable cure de poisson cru pour nous, mais en même temps, il est si bon !


Nous commençons notre seconde journée par la visite du Kinkaku-ji, autrement dit le Pavillon d’Or. Maison pour la retraite du shogun (un général en japonais) Yoshimochi au XVe siècle, ce temple se veut exceptionnel : il est recouvert de feuilles d’or et détient un magnifique jardin. Un étang longe le pavillon et permet sa réflexion. Avec une jolie lumière et au milieu de toute cette verdure, c’est splendide et très relaxant. Nous avons été agréablement surpris : il n’y avait pas trop de touristes pour notre plus grand bonheur.

A la mort de ce shogun fondateur du pavillon, ses successeurs ont transformé ce logement en temple. Cependant en 1950, un moine du temple s’est suicidé et le pavillon a été incendié. Il a depuis été reconstruit et classé sur liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.


Nous sommes ensuite allés visiter non loin de là le temple Ryoan-ji. Plus qu’un temple, c’est surtout un havre de paix avec ses jardins. Nous nous sommes même accordés une petite sieste là-bas. Il y a le « Rocks Garden », le jardin des pierres avec 15 rochers pour représenter le monde au milieu d’une mer de graviers ratissés. Il est impossible en tournant autour d’apercevoir d’un endroit les 15 rochers en même temps. On a essayé, on a échoué, donc ça doit être vrai…

La présence d’eau est le symbole de la vie et celle de la mousse de longévité de vie. Les moines de l’époque ne devaient pas oublier la réalité. Une jolie devise était aussi mise en valeur dans le temple : « J’apprends seulement pour être heureux », celui qui apprend pour le plaisir est riche spirituellement, celui qui sera riche de biens mais ignorant sera pauvre spirituellement.



Nous sommes ensuite partis dans un quartier plus dynamique, le quartier de Gion. Nous avions lu dans notre guide que vers 18h les Geishas peuvent être aperçues se faufilant dans les petites rues du quartier entre deux représentations. Nous étions donc aux aguets. Les Geishas, contrairement à ce que beaucoup imaginent, ne sont pas des prostituées ! Les prostituées divertissent le corps, alors que les Geishas divertissent l’esprit. Une distinction physique est facile à faire entre ces deux types de femmes : les premières portent le nœud de leur kimono sur le devant pour se déshabiller plus rapidement, les secondes le portent dans le dos puisque le kimono n’a pas de raison d’être retiré. Elles doivent maitriser divers arts : cérémonie du thé, danse, arts floraux, art de la conversation, …



Malheureusement, faute de touristes trop nombreux ? , aucune geisha n’est sortie ce soir là et nous avons du nous contenter des touristes qui louent des tenues de Geisha et se promènent de la sorte en ville.


Ce quartier est aussi traditionnel d'un point de vue architectural. Les ruelles sont splendides et ont énormément de charme. Les entrées des maisons ont des lampions en papier pour indiquer le nom de la personne vivant là et les rideaux servent à chasser les mauvais esprits des personnes pénétrant dans la maison.

Au Japon, il y a un système de réservations de visites très organisé. Le principe est simple : pour certains lieux touristiques (le Palais Impérial, des villas impériales, …) les réservations se font en ligne trois mois à l’avance. Quelques dizaines de permis de visite sont délivrés pour offrir le luxe aux premiers arrivés d’avoir des visites privées en petit comité. Les personnes qui ne s’y prennent pas à l’avance ? Pas de visite pour eux dans ces lieux. Et puis c’est le Japon, pas la Malaisie donc on ne déroge pas à la règle !

Par chance, nous avions obtenu deux places pour la visite de la villa impériale Shugakuin. Nous nous sommes donc lancés avec notre audioguide (et oui car le guide ne parlait que japonais) au milieu de ces 53 hectares de résidences : 3 villas sur différents plateaux, au milieu de rizières, cachés derrière des rangés de cyprès et au pied d’étang. C’est un petit havre de paix, à quelques minutes du centre de Kyoto. Voici quelques photos.


Nous avons ensuite visité le pavillon d’argent. Le petit-fils du shogun ayant construit le pavillon d’or a construit celui-ci voulant montrer qu’il était capable de faire mieux que son grand-père ! Malheureusement, il n’a pas eu les finances et le pavillon d’argent n’a, lui, jamais été recouvert de feuilles d’argent. Il reste sobre en bois. Les japonais le préfèrent, appréciant la simplicité contrairement aux touristes, et particulièrement les chinois, éblouis par le côté bling bling du pavillon d’or.



Assez de visites culturelles pour la journée, nous avons déambulé dans les rues du quartier Pontotcho très typique, avec ses petites maisons en bois, les lanternes en papier rouges, aux portes en rideaux. Nous nous sommes ensuite enfoncés dans la ruelle d’un marché alimentaire. Il était 18h mais les brochettes de saumons marinés et les takoyaki (sorte de boulette - omelette à la pieuvre) ont été largement appréciées à leur juste valeur.




La journée d'après, nous sommes allés à Nara (accessible en train depuis Kyoto, le réseau de train au Japon est super : toujours à l’heure avec des trains très régulièrement). Cette ville est le berceau des capitales qui se sont succédé au Japon, étant la toute première. Entre tradition et religion, nous avons découvert de nombreux temples au milieu de biches, cerfs et daims en liberté. Pourquoi ? La question est légitime ! Ce sont des animaux sacrés pour les japonais. Il est donc tout à fait normal pour eux d'avoir leur présence parmi eux.




Notre dernière journée à Kyoto a été consacrée à la visite d’une seconde villa impériale : la villa Katsura. Elle est à nos yeux moins impressionnante que la première villa impériale que nous avions visitée quelques jours auparavant, mais reste bien sûr agréable à découvrir et très certainement à vivre ! Les jardins font simplement moins aérés. La villa fait très moderne alors qu’elle date de 1600 environ, ces carreaux en damiers en témoignent.



Nous sommes ensuite allés dans un endroit incontournable de Kyoto : le sanctuaire Fushimi Inari-taisha. Il faut passer sous des milliers de torii (des portes) rouge vermillon pour atteindre le sommet du sanctuaire. C'est assez impressionnant mais aussi inattendu. Ces portes sont des dons d'entreprises ou de particuliers pour remercier suite à des souhaits ayant été réalisés. Les statuts de renard y sont omniprésents : ce sont des divinités japonaises, divinité de la croissance du riz.



Notre séjour à Kyoto se finit sur ces jolies visites. Le Japon est un gros coup de coeur pour nous. Nous partons désormais passer nos derniers jours à Osaka.

Il est dit au Japon que si ce pays était un Homme, Tokyo serait la tête, Kyoto le coeur et Osaka l'estomac. Partons donc à la découverte de la gastronomie nippone !


Summer trip 1.1: Kyoto, Japan


Translation in progress

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